On examine, dans ce travail, certains fondements des modèles usuels d'interprétation de la conductivité électronique
, dans les états localisés des solides désordonnés, répartis dans une bande B d'énergie, uniforme et de largeur
, placée au milieu de la bande interdite. Cette partie I résume d'abord les hypothèses de base de ces modèles, ainsi que les expressions de
qui en découlent. Puis, une analyse critique des méthodes d'intégration utilisées est effectuée et ses conséquences en sont tirées. Ainsi, un traitement approprié des équations conduit d'une part à modifier la dépendance de
vis-à-vis de la température T et de
, comme conséquence d'une correction apportée à une intégration sur les énergies; d'autre part à étendre jusqu'aux très basses fréquences la validité de l'approximation des paires, du fait d'un changement introduit dans la méthode d'intégration vis-à-vis des temps de relaxation.